L'importance de mesurer la qualité de l'air
La question de la qualité de l’air préoccupe la planète entière et engage la responsabilité de tous. Ses enjeux sont nombreux et couvrent aussi bien les secteurs sanitaires, environnementaux qu’institutionnels. À l’heure actuelle où les maladies respiratoires causées par la mauvaise qualité de l’air prennent de l’ampleur ; où le taux de mortalité pour cause de pollution de l’air est sans cesse croissant, il urge de prendre des mesures idoines pour diminuer la flambée. L’une d’entre elles est la mesure de la qualité de l’air. Pourquoi est-ce utile ?
Définition des concepts
Avant d’aborder la question, des mises au point s’imposent, histoire de mettre tout le monde d’accord sur le sens de certaines expressions. Ainsi, la qualité de l’air prend en compte les caractéristiques qui décrivent l’état de l’air en un point géographique donné. Les résultats de la mesure de la qualité de l’air intègrent la concentration des différentes molécules et particules présentes dans l’air, et individualisent l’air pollué et l’air sain. L’air pollué est un air néfaste pour la santé. Il contient en des proportions inadéquates, des molécules et particules qui ont des effets délétères sur le fonctionnement des différents systèmes de l’organisme. L’air est pollué au décours d’un processus de pollution qui peut affecter l’atmosphère (on parle de pollution atmosphérique) ou des espaces clos ( on parle de pollution de l’air intérieur).
L’utilité de mesurer la qualité de l’air
La qualité de l’air a une répercussion directe sur la santé des hommes et des animaux. Bonne, elle favorise le bien-être. Mais altérée, elle est à l’origine de sévères dommages intéressant les appareils respiratoires, circulatoires, les systèmes endocriniens, neurologiques…D’un point de vue épidémiologique, l’OMS estime a environs deux (02) millions, le nombre de décès pour cause de pollution. Déterminer donc la concentration des différentes particules en suspension dans l’air permet de suivre leur tendance ; repérer ainsi les hausses pour orienter l’action humaine (principale source de pollution) et les différentes politiques environnementales. Ainsi, l’objectif poursuivi en mesurant la qualité de l’air est de favoriser la présence d’un air de qualité.